La femme chamane

Aujourd’hui, dans ce court  instant de silence propice à l’écriture, j’aimerai vous partager, ceci…

Je me sens prête et toi?

Lors des précédentes Newsletter, j’ai beaucoup partagé à propos de ma vision et de mon expérience en regard du monde de la prédation  et de la manière dont nous pouvions nous libérer de ses liens, grâce à l’accueil, la compréhension et l’intégration de nos blessures humaine. Grâce également à la capacité que nous avons tous, de pouvoir observer les synchronicité depuis notre quotidien, comme messages de la divinité en nous.

J’ai traversé ces derniers mois, des moments sains de grande remise en question et de profonds doutes, quant à la nécessité et à l’authenticité de ma transmission au travers du processus ISMA.

Ceci concernait notamment mon accompagnement, au regard de ma capacité à me connecter aux plans subtils. Fait paradoxal, plus je me centrais sur ma vérité profonde, traversant des états intérieurs inconnus et plus les demandes de séances affluaient. (…)

J’ai d »ailleurs découvert par hasard, après cette traversée, des commentaires de personnes que je ne connais pas et qui ne m’ont jamais rencontré, qui affirmaient que mon travail reliait à des entités du bas astral et que mon chant rabaissait la fréquences des personnes.(etc…).

Bref, dans la même période de ces derniers mois, j’eus a subir des sortes d’attaques énergétiques et cela me fit grandir.

Pourquoi?

Tout simplement parce que l’ombre est là pour cela, nous faire grandir. Elle nous permet de nous mesurer à nos propres peurs, nos doutes, nos limites. Elle nous aide à traverser les voiles de nos illusions, toujours liées aux blessures de notre part humaine. C’est bien dans les profondeurs obscures que se tient en gestation le germe de vie. Il devra dès lors  traverser la densité de sa terre, pour enfin éclore à la pleine lumière.

 

Tel le mythe de Perséphone

j’ai pénétré et  traversé mes propres enfers. Ces territoires intérieurs non encore éclairés de ma conscience et de mon amour pour moi même. De cette traversée, je récupérai une énergie nouvelle, une puissance et une confiance en ma force que je méconnaissais.

 J’ai relu ma propre histoire, revécu des parts de mon scénario de vie, étrangement proche de Perséphone, d’une telle intensité que je n’eus d’autre choix, que celui de plonger en moi, dans les profondeurs abyssal de mes ombres, pour rapporter de cette traversée un chant nouveau!

Alors oui  j’aime chanter, c’est toute ma vie!

J’aime transmettre les fréquences de ce chant qui me traverse et ne m’appartient pas.

J’aime me sentir au service de cet élan de vie et de vérité qui est en train de tout balayer sur la planète! Cette onde qui ne compose ni avec le mensonge, la tiédeur ou toutes formes de résidus de peur en soi.

Je suis heureuse malgré la fatigue occasionnée par tous les kilomètres parcourus, de vous retrouver et de partager ensemble ces temps de libération, de vérité, d’ authenticité aussi, lorsque les masques tombent et que seul existe cette vie qui nous connecte les uns aux autres, qui nous relie au fil du Soi.

Cette fréquence, ce lien au travers duquel nous nous reconnaissons en fraternité, n’a rien à voir avec tout ce que le système à créé, mais que beaucoup subissent encore, malgré le réveil global qui a cours sur la planète.

 

Celle dont la voix résonne aussi dans les mondes diurnes*…

Mais ce chant, peut être m’appartient il finalement? Peut être que mon être véritable au delà de l’apparente Hayet, attends encore la connexion avec cet autre moi même, cette femme  … In lakech.

C’est ainsi que étape après étape, plongeon après plongeon, je continue de m’alléger de mes oripeaux, de m’abreuver à l’expérience formidable qu’est la vie, en observant les mensonges de ma propre histoire, en reconnaissant  et accueillant encore mes blessures humaine, afin que par la confiance en la femme chamane* que je suis, mon incarnation s’inscrive et s’encre définitivement au service d’autrui, de la loi d’amour, au service de mon être divin et au service de ce talent qui me fut donné.

 

Je sais que la femme chamane se tient

sans tambour, ni habits de cérémonie.Elle est loin de tout  folklore, et ne s’inscrit dans aucune nouvelle religion new-age.

Mise à nue par son feu intérieur, elle sait sa connexion aux mondes subtils, car elle apprend à marcher entre enfer et paradis.

Dans sa capacité à pénétrer les mondes de l’âme, elle retransmet ses messages aux hommes de la terre.

Alors oui je me sens prête, encore plus qu’hier mais surement moins que demain!

Merci à chacun (e) d’entre vous, rencontré (e), sur le chemin pour toutes ces belles reliances du cœur et comme j’aime à le dire, que l’amour soit notre bouclier!

Je vous aime,

Article de Hayet AYAD parut dans la NL d’octobre 2016 (http://newsletter.hayet-ayad.com/?wysija-page=1&controller=email&action=view&email_id=50&wysijap=subscriptions)